Dés ses débuts Joël Jeannot a été soutenu par l'association Périgord Gagnant dont la cheville ouvrière est monsieur Denis Dumonteil.
L'association souligne-t-il a été créée par le Rotary club de Périgueux Vésone en étroit partenariat avec le comité départemental handisport, présidé par Patrick Roger, et le soutien actif du Conseil général.
Notre but à l'époque de la création, qui n'a pas changé, était d'aider dans leur sport des personnes handicapées sportifs de haut niveau, quelle que soit la discipline au demeurant et pas simplement de l'athlètisme.
Nous étions aux lendemains des JO de Sydney, l'asso prenant naturellement la suite d'une autre asso : Objectif Sydney.
A l'époque nous aidions 2 athlètes : Joël et Frédéric Périac.
Il se souvient des débuts de notre champion.
« C'était un jour de 1992, un 17 mai exactement. Nous organisions l'après-midi la Course de l'amitié ouverte aux valides et non-valides.
Le matin Joël avait déjà gagné une course à Bergerac, il remit cela dans la foulée.
Je me souviens parfaitement, c'est Etienne Belin qui me l'a présenté. De suite, le courant est passé. Une amitié est née, une amitié quasi filiale, tant Joël est un mec super. C'est aussi un compétiteur né, il ne pense qu'à cela. On a même du mal à le suivre par moment ! Mais c'est vrai que cela explique aussi son palmarés unique au monde ... »
Mes plus grands souvenirs ?
Ils sont au nombre de 2, une grande déception et une énorme satisfaction.
La déception, c'est la disqualification non-méritée de Joël pour le 1.500 mètres de démonstration aux Jo de Sydney. Nous avons été très touchés tous les deux par cette injustice, elle appellait une revanche, de nouveaux défis à relever.
C'est chose faite pour Athènes avec la qualif obtenue à Atlanta.
La revanche ce fut aussi ce titre de champion du monde obtenu à Paris en 2003, c'est notre énorme satisfaction comme seule le sport peut en produire.
Nos objectifs ?
Accueillir au sein de l'asso d'autres champions, que la vie de Joël leur serve d'exemple, continuer ce chemin, dans d'autres disciplines pourquoi pas ?
Enfin que la carrière de Joël se termine en apothèose à Athènes.