Joël : prêt pour Athènes ?
Pour l’instant, j’ai parfaitement respecté mon tableau de marche avec une belle satisfaction : à Atlanta début juillet j’ai obtenu ma qualification aux 1.500 mètres de démonstration qui se dérouleront en même temps que les Jeux Olympiques, dans le nouveau stade mythique d’Athènes.
Tu es aussi qualifié pour les Jeux Paralympiques qui se dérouleront au mois de septembre à Athènes, juste après les Jeux.
Oui, tout à fait.
Je suis inscrit dans mes disciplines favorites comme le 1.500, le 5.000, le marathon sans oublier le relais et le 10.000 mètres. Il n’en reste pas moins que le 1.500 mètres de démonstration en plein JO a une saveur particulière.
Il s’agit du même événement qu’à Paris en 2003 ?
C’est cela. C’est encore plus fort. Nous sommes aux JO. Les JO du centenaire, dans la patrie des dieux du stade. J’attends ce moment avec une grande impatience. Rien ne vaut une médaille aux JO.
En la matière tu es déjà servi…
J’ai même connu la joie du podium suprême avec le relais à Sydney. Mais je reste sur une grande déception en 2.000 avec ma non-sélection pour le 1.500 mètres de démonstration. Aujourd’hui, c’est chose faite.
On te sens très motivé !
Ce sont mes derniers Jeux. Et ma carrière est plus proche de sa fin que de son début. Pour Athènes, je veux tout donner et mettre toutes les chances de mon côté.
Outre le 1.500 mètres de démonstration, il y aussi les Jeux Paralympiques en septembre. On s’est laissé dire que tu visais plus particulièrement le marathon ?
Et pour cause, c’est l’épreuve reine. En Grèce, qui plus est ! Tu imagines, la Marseillaise retentir sur une médaille d’or….
En plus, tu seras le capitaine de l’équipe de France et le porte-drapeau de la délégation.
C’est un grand honneur. Et une responsabilité particulière. Une forme de consécration en attendant la victoire, car en sport il n’y a que cela qui compte.
On le voit Joël est déjà en plein dans sa compet.